Le blues du dimanche, cette saloperie qu’on nous a mis dans la tête depuis l’école primaire. Nos parents, la société, le monde de la finance, ils se sont tous mis dessus. Et dimanche est devenu… la veille de lundi. Personne ne vous l’a jamais dit, mais kiffer les dimanches, c’est comme tout, ça s’apprend. On a mis nos meilleurs experts sur le coup, préparez-vous à changer votre perception et à ouvrir vos chakras.

C’est humain : on kiffe souvent les débuts, rarement la fin. La fin de l’été, la fin des vacances et la fin de week-end. Obnubilé par les échéances du lendemain, le moment présent n’existe plus. Est-ce qu’on a vraiment envie de vivre chaque dimanche comme un 31 août ? Avec chaque semaine la perspective et l’angoisse d’un 1er septembre ?

Là encore tout est une question de perspectives.

Solution : pour vivre dimanche différemment, on fait un grand reboot et on applique la règle de l’inversion :
– Dimanche est la fin du week-end → le vivre comme le début du week-end
– Dimanche est le jour que vous aimez le moins dans le week-end / dans la semaine → faire en sorte que ça devienne le meilleur moment
– Organiser un Staycation un dimanche est un très bon moyen de le faire, le plus gros kif du weekend commence le jour où il est censé se finir.

Tu connais cette sensation horrible où tu te réveilles la nuit pour boire de l’eau, et quand tes pensées liées au boulot t’envahissent. Impossible de te rendormir, surtout si tu as eu la fine idée de sortir ton téléphone et de t’éblouir. Pourtant, quel plaisir de lancer un dimanche soir “vous travaillez demain ?” à tes potes comme si c’était une option. Parce qu’après tout, ça ne tient qu’à nous. Et on peut aussi mettre du kif dans le travail. Bien joué Jo’.

Solution : penser au travail le dimanche, regarder ses mails ou pire, finir une présentation, est vivement déconseillé. Cela va libérer de la cortisol, l’hormone du stress et vous mettre dans un état pas possible, pour pas grand chose. Surtout que le risque de procrastination ou encore effet de resistance sera très élevé. Pour y remédier on vous recommande d’appliquer ce que les américains appellent la règle du bleisure : insérer le plaisir dans le travail.

C’est drôle de voir à quel point dimanche est ressenti comme un jour plus court que les autres. Comme si tout s’arrêtait à 18h pour entrer en phase de pré-lundi. On n’est pas des génies des maths mais on a vérifié : le dimanche dure aussi 24h.
Double-checkez cette info si vous le souhaitez.

Solution : pour se ré-approprier son dimanche, on applique la règle de la relativité.
Organiser un Staycation un dimanche est un très bon moyen de doubler le temps vécu et ressenti ce jour-là.
→ Avoir un programme entier le dimanche donne l’impression de doubler son week-end
→ On peut même aller plus loin en posant un RTT le lundi vs. le vendredi.

La classique: “Un dej’, demain ? Je ne peux rien te promettre, je sors ce soir…”. Et il en va de même pour toute activité proposée après 18h la veille. Du coup, la fatalité : trop sorti, trop bu la veille, on va zoner tout un dimanche. Pourtant ce n’est pas la meilleure façon de récupérer et de se reposer.

Solution : pour recharger le dimanche, on applique la règle du repos actif.
Organiser un Staycation un dimanche est un moyen très simple de se mettre dans un vrai programme où vous aurez le choix de :
→ Vous laisser porter en suivant le programme des 24h de kif prévus dans votre expérience
→ Pimper ce moment en ajoutant un café / bar / resto que vous vouliez tester depuis longtemps, un quartier que vous ne connaissez pas ou encore découvrir une nouvelle activité sportive.

Au fil de sa carrière, Drake a sorti pas mal de choses, et pas que des conneries. Parmi celles-ci, le fameux “YOLO”. Une révolution, un “la vie est une fête” contemporain. Moralité : on n’est pas obligé de passer son dimanche OKLM pour paraphraser Booba. On peut aussi sortir et danser le dimanche soir. Franchement, on a beau chercher, on ne voit pas qui pourrait nous en empêcher.

Solution : pour sortir un peu du cadre le dimanche, on applique la règle de la permission.
On s’autorise à kiffer, comme un vendredi la légèreté du début de weekend. Exemple :
→ Date, dîner avec des potes un dimanche.